dimanche 22 septembre 2013

Le Secours Aérien Français (SAF) perd le contrat du transport sanitaire héliporté (TSH) en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur

Image Google , mot clés SAF

Coup dur et début de polémique pour le Secours Aérien Français (SAF). Depuis une dizaine d’années, la société garantissait en région Provence-Alpes-Côte-D’azur le transport sanitaire héliporté pour le compte du SAMU, dans les départements du Var et des Hautes-Alpes. Le mois dernier, le groupe italo-américain INAER, qui assurait déjà dans les Alpes-Maritimes le secours aérien SAMU, a décroché un nouveau marché public, de type régional, lancé en 2012 par l’APHM (Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille). Jusqu’à présent, chaque hôpital proposait un appel d’offre départemental.
L’APHM a en effet lancé un appel d’offre public régional, piloté par l’Agence Régionale de Santé PACA, dans le souhait d’établir un seul et même prestataire sur les six départements de Provence-Alpes-Côte-D’azur. Selon nos informations, SAF Hélicoptère a répondu à l’appel d’offre, qui porte sur près de 6 millions d’euros, mais n’a donc pas été retenu. L’entreprise aurait « relevé des dysfonctionnements » et saisi la commission d’appel d’offre de l’APHM. Interrogé sur ce dossier, le SAF n’a pas confirmé l’information et n’a pas souhaité réagir publiquement.
 
L’appel d’offre régional PACA a été remporté par le groupe « INAER Hélicoptère France », qui se présente sur son site internet comme « le leader du transport sanitaire héliporté en Europe ». Le capital d’INAER est détenu par des fonds d’investissements américains et italiens. « Inaer est responsable de l’exploitation des aéronefs avec des appareils plus performants à présent. L’offre de soins n’est pas remise en cause, car elle est assurée directement par le SAMU », précise sur la radio Alpes 1 Christophe Mauron, directeur commercial chez INAER France.
 
Des discussions pourraient s’engager rapidement dans but de reclasser des pilotes du SAF, confie le groupe INAER. Présent à Toulon et à Gap, SAF Hélicoptère emploie actuellement six pilotes sur les deux sites.
 

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